Isabelle Grimbert

La qualité de la voix dans la communication est le fil conducteur de son riche et singulier parcours. Son activité de formatrice est nourrie de son vécu de chanteuse, comédienne et de metteur en scène. Et là où nous réclamons parfois de la technique, Isabelle saura nous dire : « Et si nous jouions plutôt ? »

Son parcours 

Le parcours d’Isabelle s’est tissé autour d’un fil, celui de la voix… le fil de soi, le fil de l’autre. Elle adore les éclats lumineux et joyeux de la voix de ténor de son père : la liberté que représente cette capacité à laisser s’envoler la voix la met en joie.

Elle imitera la clameur du goéland, dont elle fera son cri de ralliement, bougrement efficace, et ça la mènera quelques années plus tard… au chant lyrique.

Après hypokhâgne et  khâgne, la licence de Lettres Classiques en poche, elle part quelques années à l’aventure, puis, passant le CAPES, elle s’installe une quinzaine d’ années dans l’éducation nationale, faisant de la créativité et du jeu une base incontournable de sa pédagogie.

Parallèlement, avec passion, elle se forme au chant lyrique (conservatoires, stages, master class USA…), à l’expression corporelle, vocale et théâtrale (Roy Hart theatre…) et pratique le Qigong et le Feldenkrais.

Vers la quarantaine adieu la fonction publique, en route pour l’aventure artistique. Son personnage pour entrer dans le monde de la scène ? Calamity Jane !

Elle se lance aussi dans l’enseignement du chant et de la voix et développe en parallèle une activité de formatrice et de consultante dans le domaine de la communication.

Ses domaines de compétences

• Performances et création (chant, conte, comédienne, mise en scène)

• Enseignement du chant et de l’expression vocale chantée comme parlée

• Conseil en communication et formation (prise de parole en public, force de conviction, communication non verbale, etc.)

• Animation de séminaires et événements.

• Cohésion d’équipe (interconnaissance, créativité, intelligence collective)

Sa vision du jeu

Base de sa méthode de travail, le jeu est pour elle, en plus du partage joyeux (étymologie du mot « jeu » : la joie), la meilleure façon de dépasser la volonté de performance qui bien souvent embrigade et limite, pour parvenir à un lâcher prise individuel et collectif ouvrant de nouvelles perspectives et libérant les forces du changement.

On trouve aussi de ce côté-là bien souvent l’éclat de rire libérateur et source de cohésion. Le jeu est, dans sa démarche, surtout axé sur la surprise qui, dans la spontanéité, révèle des idées ou solutions auxquelles la réflexion n’aurait sans doute pas mené. Il faut apprendre à ouvrir les écoutilles sur tout ce qui arrive à quoi on ne s’attendait pas, elle engage tout le monde au regard actif du metteur en scène.

Dans sa démarche, le corps, la perception, le rapport à l’espace, à l’autre et l’imaginaire poussent l’esprit à se laisser grandir pour parvenir à une intelligence beaucoup plus large et jubilatoire. La dimension collective est bien entendu un paramètre essentiel !

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