Friande des modalités pédagogiques permettant de faire vivre mes formations et interventions, j’utilise depuis quelques années le brise-glace « Failing Camp », issu du livre Former avec le Funny Learning.

Nous savons aujourd’hui que le brise-glace aide à libérer les émotions des participants et que celles-ci sont une force ! Qu’elles soient agréables ou désagréables, les émotions sont toutes positives dans le sens où elles nous renseignent toutes sur un besoin satisfait ou à satisfaire.

Le failing camp, c’est quoi ?

C’est une modalité utilisée pour réaliser un bilan de l’année, professionnel et/ou personnel. Il peut également être utilisé à l’issu d’un projet, d’une conduite de changement…

Il consiste à mettre tous les participants en cercle et de placer au milieu une poubelle assez grande. 

  1. Au démarrage, les participants sont assis et écrivent, sur un papier ou post-it, un mot ou une phrase au sujet d’une expérience vécue durant l’année ou la conduite du projet, qui ne s’est pas idéalement passée, qui gratte encore, voire, perçue comme un échec.
  2. Avant de donner la parole à chacun, j’évoque l’importance de la bienveillance envers soi et les autres, l’importance de l’écoute de soi et des autres.
  3. Une fois la situation nommée, nous effectuons un tour du cercle afin que chacun puisse expliquer la situation auprès de ses collègues en jetant le papier à la poubelle.

Je démarre souvent en donnant un titre, une émotion, un ton énergique et parfois humoristique afin d’insuffler la bonne dynamique de groupe.

A la fin de l’exercice, je demande à chacun de fermer les yeux, de prendre une bonne inspiration par le nez et je lis le mantra suivant.

« Cette boule de papier devient une graine, qui pousse, devient un arbre, qui vous tend ses fruits que vous croquez. »

Mantra ne saurait mentir…

Gardez en tête que l’erreur est source de progrès, que ces expériences vous font grandir et que votre vulnérabilité est une force. 

C’est aussi pour moi une jolie façon de passer du Je au Nous, facteur clé de succès du je collectif.


Ilustration : Elaine Guillemot