Notre corps est notre propre véhicule, qui nous habilite à faire (vivre) les expériences quotidiennes de notre existence, et l’oxygène est notre carburant.
Avons-nous vraiment besoin de vivre (passer par) des moments d’apnée, d’essoufflement, de blocage pour lui attribuer de l’importance ?
Si nous prêtons une oreille attentive, nous pouvons beaucoup apprendre de nous-mêmes, grâce à notre respiration :
« Comment je me sens aujourd’hui ? »
« Quel est mon état intérieur : plutôt calme ou agité ? »
Elle peut ainsi nous révéler des éléments de réponse sur notre ressenti, et pourquoi pas alors être une convocation à se poser, déposer son corps, au travers d’une inspiration et d’une expiration.
Et si j’ai un trop plein dans ma tête, ou des tensions corporelles, elle peut me donner la possibilité de réorienter mon attention vers le mouvement de mon souffle, un peu comme un « objet mouvement » : inspiration, expiration, pause…
Avons-nous fait de l’espace autour de nous, ne serait-ce qu’une seconde, pour être pleinement dans l’instant ?
Comment pouvons-nous nous aider de ce mécanisme respiratoire qui, à l’inspiration, nous dynamise, et à l’expiration, nous relaxe ?
Nous considérons cette capacité si simple comme une évidence, et néanmoins, avec la force de la volonté, nous pouvons faire de la respiration notre alliée, un moyen d’entraînement à conquérir et de transformation dans notre quotidien.
Et ainsi, rendre la respiration plus consciente et plus libre.