La rentrée est déjà loin derrière nous et pourtant, elle a passé très vite. Pris dans le tumulte des tâches professionnelles et quotidiennes. Peut-être que c’est le moment de ralentir et dynamiser notre capital vitalité. Et si nous prenions quelques instants pour écouter notre respiration, l’observer, la sentir vraiment, percevoir le fil d’air qui circule en nous ?
Vous avez quelques minutes pour prendre soin de vous ?
Prenez une position confortable et fermez les yeux pour vous poser.
Observez votre respiration quelques instants.
Dans un second temps, calez-la sur un rythme défini et de façon consciente :
Par exemple, inspirez sur quatre temps, expirez sur six temps.
Répétez 2 ou 3 minutes.
La respiration est une fonction vitale qui se fait toute seule, automatiquement
En revanche, dans certaines situations de notre vie nous pouvons prendre le contrôle de notre souffle. Pourtant, nous ne prêtons pas attention à cette fonction vitale qui nous permet d’échanger avec notre milieu, sauf si parfois, elle se présente à nous comme un signal de détresse, attendant d’être à bout de souffle, pour lui accorder un moment, et lui donner enfin toute sa place. Étonnamment, nous n’attendons pas de tomber en panne d’essence pour remplir le réservoir de notre automobile…
L’intérêt de respirer convenablement, c’est-à-dire de manière consciente et volontaire, est de donner la possibilité de rétablir un équilibre. A l’état naturel dans la tranquillité du corps et de l’esprit, c’est la respiration abdominale qui prime : le ventre se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration.
D’où l’importance de bien respirer pour vivre ces bénéfices :
• elle permet de mettre plus d’air dans nos poumons et donc, plus d’oxygène et plus d’énergie dans chaque organe, chaque cellule de notre corps. Elle réduit la fatigue ;
• peut nous aider à débloquer le diaphragme, notre muscle respiratoire, qui monte et descend et qui va masser l’ensemble de notre tube digestif, améliorant ainsi notre digestion ;
• agit comme un ralentisseur sur notre système nerveux ;
• améliore la qualité du sommeil ;
• permet de réduire les effets délétères du stress, réduisant aussi le rythme cardiaque et la tension artérielle ;
• améliore la circulation sanguine ;
• apporte de la détente neuromusculaire et libère des tensions ;
• diminue l’intensité de nos émotions, pour une meilleure autorégulation émotionnelle ;
• et on peut l’utiliser autant comme un outil de relaxation ou comme un moyen de concentration vers lequel porte notre attention.
La respiration est une clé pour pratiquer la sophrologie et aller vers un mieux être
En apprenant à mieux respirer de manière consciente et à mobiliser l’énergie biologique, nous nous procurons un bienfait immédiat qu’il suffit ensuite d’entretenir régulièrement.
« Je respire, je respire
Si à fond que je me vois
Jouissant du paradis. »
Jules Supervielle
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